En fait. Le 7 juillet, Jack Dorsey – PDG de Block (ex-Square) et cofondateur de Twitter dont il fut le PDG – a lancé la version bêta de Bitchat, une messagerie instantanée peer-to-peer qui fonctionne… sans Internet ni opérateur mobile ! Décentralisée, sans cloud ni serveurs, ni même censure ou black-out.
En clair. Fin des opérateurs mobiles et d’Internet ? Imaginez un réseau de communication maillé, décentralisé, entièrement autonome et fonctionnement via les smartphones en mode pair-à-pair (peer-to-peer) avec leurs liaisons sans fil Bluetooth ou Wifi direct. Imaginez un tel réseau – d’envergure locale, nationale voire internationale – qui ne dépend ni des opérateurs télécoms, ni des « telcos » mobiles, ni des fournisseurs d’accès à Internet (FAI), situé hors du champ des régulateurs de type Arcep ou Arcom. Imaginez enfin un réseau affranchi d’Internet et de ses serveurs, cloud et autres services de Big Tech et hyperscalers, échappant à tout contrôle et à toutes censures des gouvernements ou des réseaux sociaux, et aux messages cryptés de bout-en-bout, épargné par les coupures d’Internet ou les black-out télécoms et électriques. Et cerise sur le gâteau au regard de l’environnement : ce réseau, économe en énergie, participe à la sobriété numérique.
Vous en rêviez ; Jack Dorsey l’a fait ! Le cofondateur de Twitter (devenu X), dont il fut PDG (2006-2008 et 2015-2021), a (suite)

« La demande de VPN augmente dans le monde entier, constate encore aujourd’hui le site Top10VPN fondé par Antonio Argiolas (photo) pour tracker en direct les pics de demande de VPN dans tous les pays (
Les navigateurs Chrome de Google, Safari d’Apple, Edge de Microsoft ou encore Firefox de Mozilla sont appelés à lutter contre les sites web et les contenus illicites, au risque de devenir des censeurs de l’Internet. L’article 6 du projet de loi – du gouvernement donc (
La liberté d’expression risque gros en Europe depuis le 25 août 2023, date à laquelle les 19 très grandes plateformes numériques – Alibaba, AliExpress, Amazon Store, Apple AppStore, Booking.com, Facebook, Google Play, Google Maps, Google Shopping, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, Twitter, Wikipedia, YouTube, Zalando, Bing, et Google Search – doivent appliquer à la lettre le Digital Services Act (DSA), sous peine d’être sanctionnées financièrement jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires mondial.