La licorne OpenAI, cofondée par Sam Altman, Elon Musk et d’autres, achèvera sa première décennie d’existence en décembre 2025. La prochaine grande étape de la société éditrice de ChatGPT, que Edition Multimédi@ a questionné à ce sujet, sera son introduction en Bourse, envisagée avec prudence.
« OpenAI a annoncé en décembre 2024 son intention d’adopter le statut de Public Benefit Corporation (PBC), dans le Delaware, une structure juridique qui permet de concilier objectifs lucratifs et missions d’intérêt général. Cette évolution pourrait faciliter une future entrée en Bourse, bien qu’aucun calendrier précis n’ait été communiqué », a répondu ChatGPT à Edition Multimédi@ sur la future cotation de la célèbre licorne. D’après le chatbotmaison, son PDG Sam Altman (photo) envisage « avec prudence » cette IPO (1), « conscient des enjeux éthiques, juridiques et financiers liés à une entreprise développant une IA puissante ».
La Bourse et la vie : modèle hybride
OpenAI poursuit sa transition vers une structure commerciale. Initialement fondée en décembre 2015 comme organisation à but non lucratif, elle a adopté en 2019 un modèle hybride qui combine une entité à but lucratif (OpenAI LP) supervisée par une fondation mère à but non lucratif (OpenAI Inc.). La prochaine introduction en Bourse devrait permettre à la partie lucrative de lever suffisamment de capitaux pour répondre à la forte demande croissante d’investissement en développements et infrastructures pour l’intelligence artificielle. La « start-up-labo » a fait savoir fin mars qu’elle lèverait – avec l’aide de Softbank (2) – jusqu’à 40 milliards de dollars lors d’un nouveau tour de table, valorisant (une fois bouclé) la société à 300 milliards de dollars.
Cette levée de fonds, en cours, sera quatre fois supérieure aux 10 milliards de dollars initiaux réunis à partir de 2019, notamment auprès de Microsoft, qui augmenta par la suite sa mise (3). La licorne californienne a besoin (suite)
Ils s’appellent Amazon Data Services (AWS), Equinix, OVHcloud, Data4, Telehouse, Digital Realty, Atos, Scaleway, ou encore Microsoft Azure. Ce sont les opérateurs de centres de données, dont le marché français – à l’instar de ce qui se passe dans le monde – explose pour répondre à la forte demande de l’intelligence artificielle et des services de cloud. « On entend par centres de données les installations accueillant des équipements de stockage de données numériques », définit officiellement le code des postes et des communications électroniques (CPCE). Et « on entend par opérateur de centre de données toute personne assurant la mise à la disposition des tiers d’infrastructures et d’équipements hébergés dans des centres de données » (
L’intelligence artificielle générative transforme en profondeur les paradigmes de la cybersécurité. En s’appuyant sur des modèles entraînés à partir de volumes de données considérables, cette technologie offre des applications variées dans la défense contre les menaces ou la gestion des attaques cyber. Mais l’IA générative permet également le développement d’usages malveillants, donnant ainsi naissance à une nouvelle vague de cybermenaces. Dans ce contexte, les entreprises doivent concilier innovation et sécurité, tout en respectant un cadre réglementaire européen en pleine évolution.
« En décembre 1975, avant de prendre l’avion pour aller fêter Noël à Seattle, j’ai réfléchi aux huit mois qui s’étaient écoulés depuis que nous avions fondé Micro-Soft. Nous avions considérablement progressé. Il était impressionnant de se dire que des milliers de gens utilisaient un logiciel que nous avions créé », raconte Bill Gates (photo) dans ses mémoires publiées en février 2025 et intitulées « Source Code. My Beginnings » (chez Knopf/Penguin Random House).