En fait. Le 17 septembre, la société américaine Zeta Global – cotée en Bourse à New-York et spécialisée dans les solutions de marketing multicanal – a lancé sur sa plateforme le Generative Engine Optimization (GEO), la solution tendance pour que les marques restent visibles dans les réponses des IA génératives.
En clair. Signe des temps, la société de marketing direct Zeta Global – fondée en 2007 par par David Steinberg, son actuel PDG, et John Sculley, ancien PDG d’Apple (1983-1993) – plonge dans le grand bain mondial de l’optimisation pour les moteurs génératifs. Les spécialistes du marketing et les annonceurs publicitaires ont aimé le Search Engine Optimization (SEO), pour rendre plus visibles leurs marques et sites web dans les résultats des moteurs de recherche ; ils adorent déjà le Generative Engine Optimization (GEO). Car les moteurs de recherche traditionnels voient de plus en plus leurs utilisateurs passer aux intelligences artificielles génératives, même si Google est pour l’instant encore en position dominante avec son search. L’institut d’études Gartner a prédit « une baisse de 25 % du volume des moteurs de recherche d’ici 2026, en raison des chatbots IA et autres agents virtuels » (1).
De son côté, le cabinet de conseil Bain & Company a relevé en février 2025 que « 80 % des consommateurs (suite)
Les éditeurs de presse, qui s’inquiètent déjà de la baisse de leur trafic Internet provenant de l’incontournable Google, ne sont pas au bout de leur peine. Mi-juillet, les sites d’information américains 9to5Google (
« Nous serons toujours mobilisés pour défendre les piliers de notre exception culturelle », a assuré Rodolphe Belmer (photo de gauche), président de l’association La Filière audiovisuelle (LaFA), et par ailleurs PDG du groupe TF1, s’exprimant ainsi en préambule du livre blanc intitulé « L’exception culturelle française au défi du XXIe siècle » et publié par cette association le 27 juin 2025. Pour LaFA, cofondée huit mois plus tôt par le groupe public France Télévisions et les groupes privés de télévision TF1 et M6, avec des syndicats professionnels et des organismes de gestion collective, « l’exception culturelle française [est] un modèle unique et créateur de valeur » qu’il faut préserver.