Bruno Lasserre n’est pas contre un retour à un triopole, pourvu qu’il y ait « un Maverick de type Free »

Nommé il y a dix ans par décret du président de la République à la tête de ce qui s’appelait encore le Conseil de la concurrence, et entamant un nouveau mandat de cinq ans, Bruno Lasserre n’est pas hostile à un retour au triopole, à condition que Free – alias « Maverick » – empêche ou limite la hausse des prix.

Bruno Lasserre« Lorsque le Maverick [comprenez un franctireur ou un original à l’esprit libre et nonconformiste, ndlr] est un opérateur indépendant de type Free, on voit que le niveau des prix dépend beaucoup de la présence de Maverick – des gens qui ont faim et qui vont gagner coûte que coûte des parts de marché en pratiquant des prix agressifs », a expliqué le président de l’Autorité de la concurrence, Bruno Lasserre (photo), devant l’Association des journalistes économiques et financiers (AJEF) le 11 juin dernier.
S’il refuse de se prononcer publiquement sur les hypothèses de consolidation du marché français des télécoms – Orange- Bouygues Telecom ou SFR/Numericable-Bouygues Telecom –, il donne pourtant bien volontiers son avis à chacun des dirigeants concernés qui le lui ont déjà demandé et le sollicitent encore.

« Le passage de quatre à trois opérateurs mobiles est inéluctable. (…) Le retour à trois opérateurs ne fait pas disparaître la concurrence, surtout si Free – “le Maverick,
le vilain petit canard” – se maintient ». Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique, qui a tenu ce propos lors de la conférence « Telco & Digital » des Echos le 12 juin 2014,
est sur la même longueur d’ondes que Bruno Lasserre

Pour « le risque de l’innovation et la bataille des prix »
« Je reçois des visites (…). Quand Bouygues a proposé de racheter SFR, ils sont tous venus me voir. Quand Orange a envisagé le rachat de Bouygues Telecom, évidemment que Stéphane Richard [PDG d’Orange] est venu me voir ; Martin Bouygues est venu me voir. De même qu’Iliad est venu me voir aussi. Je ne leur ai pas donné un avis mais un sentiment et une cartographie des risques », a-t-il admis.
Bruno Lasserre les a sûrement déjà prévenus de son attachement à ce Maverick, alias Free, pour préserver aujourd’hui le jeu de la concurrence, comme l’avait fait Bouygues Telecom créé il y a vingt ans. « Méfions-nous des chiffres magiques : oui, quatre opérateur c’est mieux dans l’absolu que trois. Mais l’important est la qualité et les incitations des acteurs, et notamment la présence sur le marché d’un Maverick capable de soutenir sur le long terme la dynamique concurrentielle et de ne pas préférer le confort de la rente au risque de l’innovation et de la bataille des prix. C’est primordial », a-t-il en tout cas insisté devant l’AJEF. Une chose est sûr : si Bruno Lasserre n’exclut pas un retour au triopole mobile, près de trente mois seulement après le passage à quatre opérateurs grâce au lancement de Free Mobile en janvier 2012, il reste opposé à tout retour au duopole. Quelles que soient les opérations de concentration qui lui seront soumises, un « Maverick de type Free » devra être préservé.

Eviter à tout prix un duopole
C’est ce qu’il a déjà eu l’occasion de dire en novembre 2012 lorsque Xavier Niel et Jean-René Fourtou sont chacun venu le voir pour lui demander ce qu’il pensait du projet de Free de s’emparer de SFR. « Moi, j’ai dit “Non” à une hypothèse qui m’avait été soumise informellement. C’est le rapprochement Free-SFR. Là, j’ai dit que cela ne me paraissait pas présentable, non pas tellement parce que le pouvoir de marché réuni par ces deux entreprises aurait été excessif, mais parce que j’étais convaincu que cette opération de passage à trois préfigurait une autre opération beaucoup plus problématique de passage
à deux opérateurs : en réalité, derrière cette opération [Free-SFR], ce n’était pas un passage à trois mais à un duopole parce que Bouygues Telecom n’aurait jamais résisté
à cette configuration, aussi bien sur le fixe que sur le mobile. J’ai donc dit qu’un duopole était non présentable. (…) Mais je ne l’ai pas dit publiquement », a-t-il pour la première
fois relaté. Il l’a même redit en début d’année à Xavier Niel qui a songé une nouvelle fois
à un rapprochement entre Free et SFR, avant que ce dernier ne soit racheté par Altice-Numericable. « L’Autorité de la concurrence nous a dit en privé en novembre 2012 et l’a redit il y a quelques jours que ce n’était pas possible. Si nous rachetions SFR, c’était la disparition de Bouygues Telecom », avait en effet relaté Xavier Niel le 10 mars dernier
(lire EM@98, p. 2).
Dix-huit ans après l’invention par Bouygues Telecom du forfait mobile et douze ans après l’invention par Free du forfait triple play (à 29,99 euros), Bruno Lasserre entend bien garder un « troublion » des télécoms en France, lui qui fut directeur général des PTT
dans les années 1990 et qui a « brisé le monopole » (comme il le dit) de France Télécom et SFR à l’époque. « J’ai connu beaucoup de résistance », a-t-il rappelé.
Avec le nouveau Mercato des télécoms en marche en France, où il est devenu incontournable, cet énarque – qui a fêté ses 60 ans en janvier – prend aussi une revanche sur le passé : il se voyait déjà en 1997 président de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART, devenue l’Arcep) qu’il avait contribué à créer. Mais il en fut écarté au profit de Jean-Michel Hubert.
Au cœur des tractations télécoms aujourd’hui, Bruno Lasserre se défend cependant de donner des « avis » mais plutôt un « sentiment ». « J’estime que je n’ai pas à être le faiseur de roi, ni à dire comme le paysagiste : “Là il faut planter un saule ou là un chêne”. Nous sommes les jardiniers et nous veillons à ce qu’un arbre n’étouffe pas les autres. Dans une économie de marché, les acteurs décident eux-mêmes de leur stratégie »,
a-t-il assuré. Le président de l’Autorité de la concurrence reste néanmoins un « jardinier » qui refuse le retour à un duopole de type « saule-chêne » ! Et lorsque le ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique, Arnaud Montebourg, milite pour un retour à trois opérateurs mobile au lieu de quatre, il n’y trouve rien à redire et ne voit pas cela comme un retour en arrière.
Faut-il alors voir la création de Free Mobile il y a deux ans et demi comme une erreur ?
« Non. Je ne crois qu’il faille voir ça comme un échec. La concurrence est un procédé disruptif, qui crée du désordre et qui redistribue les forces. Et il faut admettre cela. (…) Oui, il faut clairement envisager aujourd’hui le marché des télécoms à un tournant », a-t-il estimé. Et d’ajouter : « Je ne me prononce pas sur le point de savoir si une consolidation est désirable ou pas. Est-ce qu’elle est devenue inévitable ? C’est peut-être là aujourd’hui la question ». Bruno Lasserre ne pense pas pour autant qu’il y ait en France comme dans le monde un chiffre magique et que la concurrence serait une question de nombre d’opérateurs télécoms. « C’est une question de qualité et d’incitation des acteurs. Dans certains pays, le niveau des prix est plus bas à trois qu’à quatre opérateurs », a-t-il assuré.
Quoi qu’il en soit, le président préfèrerait un retour à trois par opération de rachat qu’il serait amené à examiner, plutôt que l’éviction d’un passage à trois par l’éviction du quatrième opérateur, Bouygues Telecom par exemple. « Il y a clairement un choix qu’il faut regarder en face. Comment faire en sorte que le marché ne parte pas en vrille », s’est-il inquiété.
Mais le plus dure reste à venir pour l’Autorité de la concurrence : comment être sûr que le « Maverick de type Free » puisse continuer à jouer l’aiguillon ou le lièvre sur un marché menacé quoi qu’il en soit de basculer à terme sous le joue d’un duopole ? Après avoir négocié en vain en avril la reprise du réseau mobile de Bouygues Telecom, Free se retrouve isolé face à des « opérateurs historiques ».

Le « Maverick » résistera-t-il ?
Pour Xavier Niel, le duopole existe déjà dans les faits. « Si Altice rachetait SFR,
avait-il prévenu dès le 10 mars dernier, on se retrouverait dans un scénario dans
lequel Numericable, SFR et Bouygues Telecom – grâce à l’accord de mutualisation
entre les deux derniers – feraient une seule et même entité » (lire EM@100, p. 3).
Reste donc à savoir si Iliad-Free aura les reins assez solides pour combattre une
hydre à deux têtes… @

Charles de Laubier

Time Inc : condamné à croître et à réussir avec le Net

En fait. Le 13 juin, Time Warner a tenu son assemblée générale annuelle –
soit quatre jours après le spinoff de son activité « magazines » (Time, Fortune, People, …) en une nouvelle société, Time Inc, cotée à la Bourse de New York
depuis le 9 juin. Est-elle condamnée à une mort lente ou bien à réussir ?

En clair. Le plan secret du nouveau groupe de magazines, évoqué par la presse américaine, comprendrait des suppressions d’emplois, après les 500 opérées l’an dernier (6 % des effectifs). Cette perspective a de quoi inquiéter les 7.700 employés que compte la nouvelle entité héritière d’un siècle d’histoire. La (dure) réalité de la presse est que, face aux recettes publicitaires en recul continu, l’investissement dans
le numérique est une obligation pour compenser a minima la baisse du chiffre d’affaires. Cela pourrait passer par de la croissance externe. « Nous avons l’intention d’explorer des alternatives stratégiques incluant des investissements internes, des partenariats stratégiques, des acquisitions et des dessaisissements [cessions d’actifs]», indique le document d’information sur la scission cosigné le 9 mai dernier par Jeff Bewkes et Joe Ripp, respectivement PDG de Time Warner et de Time Inc. Mais la marge de manoeuvre est étroite car la nouvelle entité a hérité au moment du spinoff d’un endettement net de 1,4 milliard de dollars. L’an dernier, ce qui était encore depuis près de 25 ans l’activité « magazine » de Time Warner a généré 3,3 milliards de dollars de revenus mais en recul de 2,3 % sur un an – repli également constaté sur les quatre années précédentes. La publicité pèse encore pour près de 54 % du total. Tandis que le résultat net a été de seulement 201 millions de dollars, en chute de 23,5 %. Pour 2014, la chute devrait être de 5 % (1). N’ayant pas d’autres activités médias (comme la télévision ou l’édition), Time doit donc capitaliser sur les « marques » de ses 90 magazines dont 23 aux Etats-Unis (Time, Fortune, People, Sports Illustrated, InStyle, …), « bien au-delà de la presse imprimée » (dixit Joe Ripp). Ce que son ancienne maison mère avait commencé à faire.

Mais le PDG de Time Inc devra accélérer le déploiement des sites web et d’applis mobiles enrichis à la vidéo en ligne (e-pubs comprises). Le site Fortune.com a été dissocié de CNNMoney.com qui reste chez Time Warner. Il y a un an, le magnat américano-australien des médias Rupert Murdoch avait montré la voie en procédant au spin-off de son empire (2), avec d’un côté les activités de presse et d’édition (nouveau News Corp), et de l’autre celles de télévision et de cinéma (21st Century Fox). @

Amazon noue un contact direct avec les mobinautes

En fait. Le 18 juin, Amazon a lancé son propre smartphone, Fire Phone, que Jeff Bezos a présenté lui-même lors d’un show à Seattle. Sept ans après le lancement de l’iPhone, le géant de la vente en ligne entre en concurrence frontale avec Apple mais aussi Samsung sur un marché hyperconcurrentiel. Pourquoi ?

En clair. Amazon est décidé à établir un lien direct avec ses utilisateurs en se dotant de son propre smartphone. Proposant déjà des tablettes et des liseuses Kindle, le groupe dirigé par Jeff Bezos élargit son offre de terminaux avec le Fire Phone pour se rapprocher des mobinautes et des développeurs d’applis. Il s’agit pour le géant de la distribution en ligne de proposer lui-même des services et applications. A l’instar d’Apple, de Google ou de Samsung, Amazon veut avoir la maîtrise de son écosystème comme il a su le faire avec ses tablettes et liseuses Kindle.

C’est tout l’enjeu des acteurs du Net qui, en tant que portails d’accès (gatekeepers), entendent contrôler de bout en bout la manière dont les utilisateurs se servent des applications et comment les médias atteignent les consommateurs. A l’instar de l’iTunes Store et de Google Play, Amazon veut pouvoir proposer aux mobinautes des contenus numériques dans son propre écosystème : musiques, films, séries, livres, jeux, etc.
Le 12 juin, soit bien avant que YouTube ne lance à la fin de l’été son « Music Pass », Amazon a ouvert Prime Music intégré à son service en ligne par abonnement Prime, lequel a absorbé en février la plateforme de SVOD Lovefilm. Les abonnés ont ainsi
accès à un bouquet élargi de contenus culturels proposés en streaming. Sur son App Store, Amazon revendique plus de 240.000 applications pour les tablettes Kindle essentiellement (1).
Mais le lancement du « Kindle Phone » devrait attirer bon nombre de développeurs. C’est du moins le pari que lance le géant américain du e-commerce. Avec un smartphone doté d’un écran 4,7 pouces capable de visualiser des photos et cartes en 3D (quatre capteurs, 13 mégapixels et stockage cloud gratuit illimité), il espère faire la différence. Pour l’heure, AT&T en a l’exclusivité aux Etats-Unis (2).
Mais cette entrée d’Amazon sur le marché saturé du smartphone peut échouer. Google, qui a lancé son propre mobile Moto G3, est en train de revendre cette activité à Lenovo (3). Si Facebook a songé un temps à lancer son propre smartphone, le réseau social
y a renoncé : « Un téléphone ne ferait aucun sens », avait déclaré Mark Zuckerberg en septembre 2012 après deux ans de rumeur. L’avenir dira si l’« Amazon Phone » fut une bonne idée. @

L’arrivée de Netflix est une chance pour la France !

En fait. Le 6 juin, Orange a confirmé aux Echos que ses discussions avec Canal+ pour une participation du second dans Dailymotion (détenu à 100 % par le premier) avaient échouées. Le concurrent français de YouTube n’ira donc pas contrer Netflix, comme l’auraient pourtant souhaité le gouvernement et le CNC.

En clair. Netflix est LE concurrent à combattre coûte que coûte, aux yeux non seulement des services de VOD français mais aussi du gouvernement épaulé par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). A quelques mois de son débarquement en France, la plateforme américaine de vidéo en ligne par abonnement a déjà le mérite de bousculer le PAF (1) et de rappeler qu’une réforme du marché français de l’audiovisuel est urgente à l’ère du numérique. Le CNC est à la manœuvre pour tenter rapprocher des offres jusque-là très dispersées, avec parmi les « têtes de pont » possibles, selon Les Echos, Allociné. Acheté l’an dernier par le groupe Fimalac qui l’a intégré au sein de sa filiale Webedia, Allociné pourrait lancer une offre de VOD ou de SVOD.

Après l’échec des discussions entre Orange et Canal+ sur Dailymotion qui ne se voit pas en concurrent de Netflix, il s’agit de tenter de regrouper d’autres offres vidéo françaises pour essayer de faire bloc. « Videofutur et FilmoTV [du distributeurproducteur de films Wild Bunch, ndlr] ont déjà signé un accord qui entre en vigueur début juillet », nous indique Marc Tessier, président de Videofutur, plateforme de VOD (Netgem). Jook (groupe AB) s’est rapproché de la TV d’Orange. « Bien sûr, l’intervention du CNC est utile, surtout si
le financement des éditeurs et plateformes est confirmé par Bruxelles, ce que nous attendons tous », ajoute-t-il. La marge de manœuvre dépend en effet de la Commission européenne qui doit se prononcer sur la demande du CNC, notifiée fin 2012, sur à la fois l’amélioration de l’aide dite sélective à la VOD et sur la mise en place d’un soutien dit automatique. « Ces échanges semblent toutefois susceptibles d’aboutir en 2014 »,
avait déclaré Frédérique Bredin, présidente du CNC, dans une interview à EM@ (2).

Sans attendre l’accord ou pas de la Commission européenne, le CNC doit établir d’ici cet été un état des lieux de sa feuille de route suite aux recommandations du rapport Bonnell – lesquelles font depuis des semaines l’objet de trois groupes de travail (financement des films, transparence-partage, distribution-diffusion) et d’une négociation sur la chronologie des médias. L’arrivée prochaine de Netflix a l’avantage de mettre la pression sur les négociations qui doivent déboucher sur des accords interprofessionnels avant la fin de l’année – ou peut-être dès cet été pour certains. @

La France compte 1,5 million de téléviseurs « HbbTV »

En fait. Le 11 juin, l’Association pour le développement des services TV évolués
et interactifs (Afdesi) a organisé un atelier sur la norme HbbTV de télévision connectée, avec une présentation de l’ensemble des services audiovisuels l’utilisant et diffusés sur près de la moitié des chaînes de la TNT en France.

En clair. Les services interactifs à la norme franco-allemande HbbTV ont atteint une maturité en France et gagneraient à être plus connus du grand public. Selon l’Afdesi,
« près de la moitié des chaînes de la TNT en France proposent des services HbbTV directement accessibles depuis leur antenne » : France Télévisions (ses 5 chaînes),
TF1, M6, NRJ 12, Chérie FM, Gulli, D8, D17, iTélé, … Non-propriétaire et basée sur HTML5, la norme HbbTV (Hybrid Broadcast Broadband TV) est ouverte à tous les développeurs et éditeurs. Elle permet aujourd’hui aux téléspectateurs équipés de recevoir en France près de 1.000 heures de programmes supplémentaires sur la TNT. Encore faut-il qu’ils le sachent ! « Il y a aujourd’hui en France 1,5 million de téléviseurs compatibles HbbTV, tous les fabricants intégrant cette norme depuis septembre 2012 et l’activant par défaut depuis septembre 2013. Mais les consommateurs ne le savent pas forcément. C’est pour les sensibiliser à la TV connectée et aux services HbbTV que nous allons lancer d’ici la fin de l’année une campagne de communication et, à l’automne, des sessions de formation des vendeurs de la grande distribution en accord avec la Fenacerem (1) », indique Jean Dacié, délégué général de l’Afdesi, à Edition Multimédi@. Pour la première fois, lors de l’atelier de l’Afdesi organisé en coopération avec le Forum des médias mobiles (ex-Forum de la Télévision Mobile) et en partenariat avec TDF (premier diffuseur de la TNT), la présentation des services HbbTV diffusés en France s’est voulue « exhaustive » et s’est tenue « à titre exceptionnel » chez TDF rue Cognacq-Jay. « Grâce à la richesse des 1.000 heures de programmes proposés en HbbTV, à commencer par les services de vidéo (catch up TV, replay, retour en arrière, …) mais aussi des services d’information comme la météo, le téléspectateur peut regarder sa télévision sans aller du tout sur les chaînes de la TNT elles-mêmes ! », nous fait remarquer Jean Dacié.

Il est par ailleurs directeur général de Hyper TV, société (2) qui compte lancer un bouquet de services interactifs à la norme HbbTV. Encore faut que le CSA lance un appel à candidature, qui est attendu depuis… 2012 (3). « Cela dépend maintenant de la roadmap des 700 Mhz qui pourrait être signée en septembre prochain par le gouvernement »,
nous indique Jean Dacié, qui espère se porter candidat d’ici la fin de l’année. @