En fait. Le 5 février, le groupe coté New York Times a présenté ses résultats annuels : 2,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires (+ 6,6 % sur un an), pour un bénéfice net de 293,8 millions de dollars (+ 26,2 %). Mais fait significatif : près d’un tiers de ses 10,8 millions d’abonnés numériques ne le sont pas à l’actualité !
En clair. La presse, c’est de moins en moins de l’actualité. Le New York Times le confirme de plus en plus : près d’un tiers (32 %) de ses 10,8 millions d’abonnés numériques n’ont pas accès à l’actualité qui est pourtant le cœur d’un quotidien. Ces abonnés « sans news », actuellement un peu plus de 3,4 millions, le sont uniquement sur d’autres offres que le journal d’actualités lui-même, telles que : « Wirecutter » (critiques de produits, conseils d’achat et offres exclusives), des jeux (mots croisés, jeux de mots, sudoku), « Cooking » (recettes de cuisines, de conseils de chefs ou cheffes), des contenus audio (podcasts, récits, The Daily), et « The Athletic » (sports, scores, retransmissions). Sans parler du shopping (1).
Le cap symbolique du tiers des abonnés numériques du « NYT » sans news devrait être franchi au cours de ce premier trimestre 2025, en raison d’une croissance trimestrielle oscillant de 4,4 % à 8,4 % depuis un an. Ces « sans news » progressent même fortement puisque cela représente un bond de 26 % entre 2023 et 2024. Loin d’être un épiphénomène, c’est une tendance lourde de signification pour les journaux, d’autant que (suite)
Comment un grand patron de la presse française peut-il démissionner sur de simples « likes » envers des posts de personnalités d’extrême droite sur le réseau social professionnel LinkedIn ? C’est pourtant ce qu’a décidé le 28 janvier Philippe Carli (photo), jusqu’alors PDG du groupe de presse Ebra, lequel revendique être le « 1er groupe de presse quotidienne régionale » avec ses neuf titres dont L’Est Républicain, Le Républicain Lorrain, Les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), Vosges Matin, Le Dauphiné Libéré ou encore Le Progrès.
La suprématie de Google (filiale d’Alphabet) sur le marché mondial des moteurs de recherche reste quasiment inchangée à fin janvier 2025 par rapport à il y a un an, et malgré la déferlante des IA génératives et autres chabots boostés à l’intelligence artificielle. D’après StatCounter, le moteur de recherche Google s’arroge encore 89,78 % de part de marché mondiale dans le search (
« La modernisation des infrastructures d’Internet et de téléphonie est une priorité du gouvernement. Le réseau Internet DSL et téléphonique fixe RTC a été fondé sur une technologie dite “cuivre”. Ce réseau historique est en fin de vie. Il sera définitivement remplacé par le réseau en fibre optique […] entre janvier 2025 et 2030 », écrit le ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie, Marc Ferracci (photo), aux abonnés des 22,6 millions de lignes fixes de cuivre du réseau historique d’Orange, hérité de France Télécom.
Après avoir sanctionné OpenAI en décembre 2024 pour ses manquements au RGPD en lien avec son IA générative ChatGPT (