Les milliardaires Marc Ladreit de Lacharrière et Bernard Arnault cherchent – à défaut de repreneur – un second souffle à Webedia, toujours déficitaire, le premier en étant propriétaire depuis 2013 via Fimalac et le second actionnaire minoritaire depuis 2024 via Aglaé Ventures.
Le divertisseur en ligne Webedia est de nouveau dans une passe difficile, malgré le soutien financier de deux milliardaires : Marc Ladreit de Lacharrière, actionnaire majoritaire, et Bernard Arnault, actionnaire minoritaire. Ayant été créée par Cédric Siré en 2007, l’entreprise Webedia a commencé à éditer les sites web Purepeople, Puretrend et Purefans, pour ensuite croître à coup d’acquisitions (Terrafemina, Allociné, Jeuxvideo.com, 750g, Talent Web, Easyvoyage, Dr. Good, The Boxoffice Company, …) pour un total d’investissements d’environ 350 millions d’euros.
Christian Bombrun, nouveau DG arrivé en mars
Mais depuis ce build-up (1) et la crise covid-19, l’éditeur online qui veut « aider l’industrie culturelle française » (2) perd de l’argent. La prise de fonction en mars de Christian Bombrun (photo de gauche) comme directeur général de Webedia pour remplacer Cédric Siré, lequel a créé la surprise en quittant l’entreprise en janvier dernier après l’échec de la recherche d’un repreneur pour le groupe, suscite l’inquiétude parmi les 2.300 collaborateurs. Ce départ du fondateur semble avoir été « contraint », d’après les informations recueillis par L’Informé et Tech&Co en début d’année auprès de salariés (3). Depuis juin 2022, Marc Ladreit de Lacharrière cherche à vendre Webedia qui perd de l’argent. Il avait même donné mandat à la banque d’affaires Rothschild & Co, selon Challenges malgré un démenti (4). Comme la maison mère Fimalac n’est plus cotée en Bourse, impossible de connaître l’ampleur du déficit depuis les pertes nettes de 125 millions d’euros en 2020 et de 42,5 millions d’euros en 2021 (comme l’attestent les derniers comptes déposés et publiés). Des rumeurs circulent sur un prochain plan social sur fond de (suite)
Introduite à 290 pence à l’ouverture de la Bourse de Londres le 16 décembre 2024, l’action « CAN » du groupe Canal+ ne vaut plus que 175,1 pence le 13 mars 2025, au moment où nous bouclons ce n°339 de Edition Multimédi@, ce qui représente une chute de – 39,6 % (voir graphique). Et sa valorisation n’est plus que de 1,7 milliard de livres sterling (2 milliards d’euros). C’est une grosse déception pour les actionnaires, à qui la direction de Vivendi – l’ex-maison mère de Canal+ – avait fait miroiter une capitalisation potentielle d’environ 6 milliards d’euros.
« Nos résultats de ce trimestre [octobre à décembre 2024, soit le premier trimestre de l’année fiscale 2025 qui sera clos fin septembre, ndlr] démontrent la force créative et financière de Disney […]. Nous avons encore amélioré la rentabilité de nos activités de diffusion en streaming », s’est félicité Robert Iger (photo), PDG de la Walt Disney Company. Alors que le chiffre d’affaires sur son marché domestique (les Etats-Unis et le Canada) stagne, celui réalisé à l’international accuse une baisse à deux chiffres (- 31 % sur le premier trimestre).
Comment un grand patron de la presse française peut-il démissionner sur de simples « likes » envers des posts de personnalités d’extrême droite sur le réseau social professionnel LinkedIn ? C’est pourtant ce qu’a décidé le 28 janvier Philippe Carli (photo), jusqu’alors PDG du groupe de presse Ebra, lequel revendique être le « 1er groupe de presse quotidienne régionale » avec ses neuf titres dont L’Est Républicain, Le Républicain Lorrain, Les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), Vosges Matin, Le Dauphiné Libéré ou encore Le Progrès.
Imaginez : vous soumettez une de vos photos ou images à une IA générative et celle-ci va créer pour vous un monde en trois dimensions (3D) où vous pourrez évoluer à partir du navigateur de votre ordinateur ou de votre smartphone. Bienvenus dans l’« intelligence spatiale ». C’est cet exploit technologique de génération d’une géométrie en 3D que promet de généraliser prochainement la jeune pousse cofondée en janvier 2024 par la chercheuse et professeure Fei-Fei Li (photo), sa PDG, Ben Mildenhall (ex-Google), Justin Johnson (ex-Meta) et Christoph Lassner (ex-Meta).