Ayant écarté Vivendi, Ubisoft devient une tête de pont du chinois Tencent – le « T » de BATX – en Europe

Alors que Tencent – le géant chinois du Net – va fêter ses 20 ans cette année, il est parti à la conquête du monde. L’éditeur français de jeux vidéo Ubisoft, dans le capital duquel il détient depuis mars dernier 5 %, devient un de ses plus importants appuis pour se développer en Occident.

C’est sa filiale Tencent Mobility Limited qui détient 5 % du capital d’Ubisoft (4,2 % des droits de vote), depuis l’accord d’investissement conclu le 20 mars 2018 (1). Ce partenariat stratégique entre le « T » de BATX (les GAFA chinois) et l’éditeur français de jeux vidéo (présent à l’international) se concrétisera avec le développement et la diffusion d’un nouveau jeu mobile en Chine.

Les podcasts sont de plus en plus natifs mais cherchent toujours leur mesure d’audience

Alors que seuls Europe 1, RTL et Radio France mesurent l’audience de leurs podcasts de radio de rattrapage avec Médiamétrie, qui ne publie plus de chiffres depuis 2013, les éditeurs indépendants de podcasts originaux (dits natifs) espèrent trouver une solution commune d’ici la rentrée.

Après ses podcasts « Minute papillon ! » (flash info) et
« Terrain glissant » (sur le football), le quotidien gratuit 20 Minutes a lancé début juillet deux nouveaux podcasts :
« Sixième science » (en partenariat avec Sciences et Avenir) et « Juste un droit » (questions sur la justice en France). Ces bulletins audios sont disponibles non seulement sur le site web 20Minutes.fr mais aussi sur Deezer, SoundCloud et les applications sous iOS (Apple) et Android (Google).

Pourquoi Axel Springer a perdu son procès contre Eyeo, éditeur du logiciel Adblock Plus

Retour sur un verdict attendu depuis trois ans : dans sa décision du
19 avril 2018, la Cour suprême fédérale de Justice allemande a jugé
« légal » le logiciel de blocage de publicités en ligne Adblock Plus, déboutant
le groupe de médias Axel Springer de sa plainte pour concurrence déloyale.

C’est un revers pour le groupe allemand qui publie non le quotidien Bild,
le plus lu outre-Rhin et la plus forte diffusion de la presse en Europe occidentale, mais aussi Die Welt, ainsi que de nombreux sites web (Businessinsider.com, SeLoger, Logic-Immo, …). En 2015, l’éditeur berlinois avait fait appel et obtenu un référé à l’encontre de la société allemande Eyeo qui éditeur Adblock Plus, l’un des logiciels anti-pub sur Internet les plus utilisés dans le monde.

Dailymotion améliore son player vidéo pour accroître son audience face à la domination de YouTube

Depuis six mois, Dailymotion n’apparaît plus dans les audiences vidéo via ordinateur mesurées par Médiamétrie. Car le concurrent de YouTube vient tout juste de lancer la nouvelle version de son lecteur vidéo pour plus de performance. Reprise en main par Vivendi il y a un an, la plateforme vidéo se cherche encore.

« En raison d’une modification technique du player Dailymotion, les résultats de (…) Dailymotion ne sont pas disponibles dans ce classement », indique depuis environ six mois Médiamétrie concernant l’audience vidéo en France à partir d’un ordinateur, y compris le 15 mai dernier pour les résultats sur le mois de février. Cette absence de la plateforme vidéo française est aussi bien signalée pour le player propre au site web Dailymotion (brand player) que pour le player utilisé par des d’autres éditeurs (brand support) – tels que 20minutes, Europe 1, Jean-Marc Morandini, L’Equipe, Le Tribunal du Net, MSN, Orange, Planet.fr et RTL – pour diffuser des vidéos Dailymotion.

Monétisation : la presse en ligne ira-t-elle jusqu’à enchaîner ses lecteurs à la blockchain ?

Bien que les éditeurs de presse – et les médias en général – ne se ruent pas sur la blockchain, ils s’interrogent sur son utilisation en vue de mieux monétiser leurs contenus en ligne – tant du côté de leurs lecteurs (minage) que du côté des annonceurs (publicité). Mais qui trop embrasse mal étreint…

« Les fondements de la blockchain se concentrent dans deux promesses : pouvoir créer des ‘titres de propriété numérique’ et donner la possibilité d’échanger ceux-ci sans requérir à une autorité centrale ». Telle est la définition simplifiée que donne le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) du système de blocs de données dans son rapport final sur cette technologie publié en début d’année (1).