Bouygues Telecom veut prendre sa revanche en 4G

En fait. Le 3 avril, la filiale télécoms du groupe Bouygues Telecom a indiqué
que son directeur général Olivier Roussat a envoyé un courrier à l’Arcep pour
lui confirmer sa demande de réutiliser pour la 4G la bande de fréquences des
1.800 Mhz à partir du 1er octobre. La 4G va pouvoir accélérer en France.

En clair. Le vrai coup d’envoi de la 4G en France vient d’être donné. Mais pour utiliser des fréquences dans la bande des 1.800 Mhz (jusqu’alors utilisée par la 2G), il faudra
à Bouygues Telecom verser chaque année à l’Etat 1 % de son chiffre d’affaires 4G en guise de part variable, à laquelle s’ajoutera une part fixe d’un annuelle également de
« 3.231 euros par Khz alloué, calculé au prorata de la population des zones sur lesquelles porte l’autorisation », comme l’a précisé le décret du 22 mars publié le lendemain au Journal Officiel. Bien qu’à partir de mai 2016 Bouygues Telecom ne devra pas détenir
plus de fréquences dans les 1.800 Mhz que ses concurrents Orange et SFR, lesquels
en disposent déjà mais en moindre proportion, ces derniers ont jusqu’au début juin pour déposer un recours contre la décision de l’Arcep du 14 mars dernier autorisant le troisième opérateur mobile à réutiliser ces fréquences. France Télécom (Orange) et Vivendi (SFR), qui ont eu aussi des fréquences dans la bande 1.800 Mhz mais en moindre proportion, ont déjà dit qu’il y voyait un « avantage concurrentiel » accordé à Bouygues Telecom. Quant au quatrième opérateur mobile, Free Mobile, qui ne dispose pas de fréquences dans la bande 1.800 Mhz, il pourrait demander à l’Arcep des fréquences disponibles et/ou restituées dans cette bande. D’autant que la filiale d’Iliad doit par ailleurs se préparer à mettre un terme en 2018 à son accord d’itinérance avec avec Orange, comme le lui demande l’Autorité de la concurrence. Ces nouvelles fréquences pour la 4G présentent surtout des avantages par rapport aux fréquences 2,6 Ghz et 800 Mhz retenues jusque-là pour développer la 4G (norme LTE) : elles se propagent mieux dans les bâtiments ; leur déploiement reviendrait moins cher ; elles fonctionnent avec plus de modèles de smartphones (dont le Galaxy S4 et l’iPhone5). Bouygues Telecom devrait donc d’ici le 1er octobre rattraper à moindre frais ses concurrents Orange (1), SFR (2),
et Free Mobile (3), lesquels ont dû débourser – avec les 726 millions d’euros de Bouygues Telecom – un total de 3,5 milliards d’euros en 2012 pour utiliser les fréquences classiques de la 4G.
Avec 11,3 millions de clients mobile et 1,8 million de clients haut débit fixe, Bouygues Telecom dispose déjà d’un potentiel de marché à portée de main pour ses offres 4G
qui seront dévoilées dès « les prochaines semaines ». @

Free : les abonnés mobile dépassent les abonnés fixe

En fait. Le 19 mars, Iliad (Free, Alice) a publié ses résultats 2012 : bond de 50 %
du chiffre díaffaires à 3,1 milliards d’euros, pour un bénéfice net de 187 millions d’euros en chute de 26 %, avec 5 205 000 abonnés mobiles et 5 364 000 abonnés haut débit au 31 décembre 2012. Cette année, le mobile va dépasser le fixe.

En clair. Au rythme spectaculaire auquel progresse Free Mobile depuis son lancement, il y a un an, Edition Multimédi@ estime qu’au cours de ce premier trimestre 2013 le nombre d’abonnés au mobile a dépassé, pour la première fois chez Iliad, le nombre d’abonnés au fixe. C’est un basculement sans précédent pour un opérateur télécoms jusqu’alors 100 % ADSL. Mais la rançon de la gloire, c’est que le groupe fondé et dirigé par Xavier Niel est devenu moins rentable en raison de cette nouvelle activité mobile. Selon nos calculs, l’ARPU (1) mobile n’est que de 13,5 par mois (162 euros par an). C’est près de trois fois moins que l’ARPU fixe, lequel s’établit à 36 euros par mois (432 euros par an). Free Mobile est donc d’autant moins rentable que le quatrième opérateur mobile a non seulement nécessité d’importants investissements, grevant le résultat opérationnel (-17 % par rapport à 2011), mais aussi parce qu’un abonné mobile rapporte moins. En effet,
pour l’année 2012, les revenus générés par les 5,2 millions d’abonnés au mobile (2) ne s’élèvent qu’à 843,9 millions d’euros (3) – soit près de trois fois moins que 2.321 millions d’euros rapportés par les 5,3 millions d’abonnés fixe (4).
Cet écart entre les recettes provenant du haut débit (fixe) et celles du mobile ne devrait pas se résorber, le groupe Iliad prévoyant cette année une croissance de plus de 5 % de son chiffre d’affaires dans son métier historique lié à l’ADSL. L’an dernier, l’ARPU de la Freebox a augmenté de 0,50 euro sur un an. Tandis que dans le mobile, Xavier Niel est toujours dans sa logique de « diviser par deux la facture mensuelle » des Français. Avec des offres mobile « généreuses » (comprenez à des tarifs low cost allant de zéro ou 2 euros par mois à 15,99 ou 19,99 euros par mois), Free Mobile n’est pas au bout de ses peines pour devenir à (long ?) terme, profitable. La « pression » devrait s’intensifier sur ses obligations de couverture mobile (75 % de la population en janvier 2015) que l’Autorité de la concurrence a demandé à l’Arcep de surveiller sans tarder : quitte à recourir à des mises en demeure en cas de non respect, et avec l’objectif de mettre un terme, en 2018,
à l’accord d’itinérance avec Orange. Pour 2013, Iliad a prévu d’investir un montant
« du même ordre de grandeur » que les 950 millions d’euros dépensés l’an dernier et
de le « répartir entre l’ADSL, la fibre optique et le mobile ». @

Tarifs télécoms : même pas peur !

Armé de mon seul smartphone associé à sa tablette, me voici prêt à communiquer sans limite, à surfer ad libitum
sur mes contenus préférés et à parcourir le monde sans me soucier de mon abonnement Internet… Nous sommes bien en 2020, mais cette situation tarifaire idéale n’est pas encore totalement réalité. S’il existe bien aujourd’hui des formules d’abonnement très simples, complètes et à coût raisonnable, la vigilance reste de mise. La simplicité réclamée par les utilisateurs se heurte encore et toujours à des évolutions multiples, parfois opposées. La grande rupture heurta de plein fouet les opérateurs télécoms au tournant de l’an 2000. Jusque-là, ils commercialisaient des minutes d’appels via des téléphones fixe et mobile, ou des SMS. Dès 2010, plus des
80 % des communications se faisaient désormais via l’e-mail, la messagerie instantanée, la voix sur IP, les blogs ou les forums. Ces formes alternatives de communication échappent encore et toujours aux opérateurs et à toute forme de monétisation. Cette véritable révolution des usages s’inscrit dans un contexte plus général : baisse tendancielle des prix, augmentation vertigineuse des trafics et préservation des investissements conséquents dans les réseaux très haut débit, fibre ou LTE.

« Certaines stratégies tarifaires propres au marché mobile s’appliquent désormais au fixe, notamment le traffic cap »

Nous ne sommes plus dans la situation de tâtonnement qui prévalait encore en 2012, année où une habitante de Perth (Etats-Unis) reçut une facture de 160.000 dollars à la suite d’un séjour en Italie malgré son abonnement à 29 dollars par mois ! Les régulateurs ont émis des recommandations pour éviter ce bill shock. Après l’Europe qui a imposé aux opérateurs une limite de roaming, la FCC a obtenu que les abonnés soient avertis par des messages gratuits lorsqu’ils dépassent le plafond de leur abonnement.
Mais la nouveauté en matière de tarification tient à la fusion des tarifications fixe et mobile, sur fond de généralisation des offres quadruple-play. Certaines stratégies tarifaires propres au marché du mobile s’appliquent désormais au fixe, notamment le traffic cap :
les opérateurs proposent des offres structurées selon le volume consommé, même si certains opérateurs challengers continuent à proposer de l’illimité. Les Etats-Unis furent pionniers en la matière, avec notamment les volume caps des câblo-opérateurs et d’AT&T. Mais certains opérateurs européens (Virgin Media, BT, Deutsche Telekom, …)
ont très tôt mis en place ce type de restriction. Certaines pratiques sur le fixe ont été adaptées au mobile. La voix s’est ainsi définitivement banalisée : autrefois séparée, elle est désormais incluse dans les offres d’accès Internet fixe d’entrée de gamme. De leur côté, les opérateurs mobiles contrecarrent les offres OTT (Over-The-Top) avec des forfaits illimités de voix et de SMS, y compris à l’international. Les offres d’accès fixe, plus que jamais structurées par niveau de débit depuis que les offres d’accès en fibre optique se banalisent, sont dupliquées aux services de données mobiles comme l’offre très innovante de Swisscom lancée dès 2012. Mais ce sont sans doute les offres de Data Sharing qui se sont le plus rapidement développées à la forte demande des utilisateurs. Lancées par les précurseurs Verizon et AT&T, ces forfaits permettent de partager un abonnement entre plusieurs terminaux ou utilisateurs, pour un individu multi-équipé et/ou les membres de son groupe, connectés également à un réseau WiFi. La complexité tarifaire s’est portée sur la valorisation des contenus. Les marges y sont faibles pour un opérateur, à moins de disposer de contenus intégrés, à l’instar de Time Warner Cable ou de Comcast. Les opérateurs valorisent la qualité de service de leurs réseaux en faisant payer à l’abonné des niveaux de services, ce qui permet de valoriser l’explosion des usages OTT, ou en faisant payer les fournisseurs de contenu pour la distribution sur réseau managé. Au-delà, la nouvelle frontière vise à valoriser un ensemble de services, regroupés sous le terme générique de Smart Access (Rich Communication, Digital Home, Secure Access). Ainsi, les politiques de tarifications sont encore pour longtemps condamnées à la complexité. @

Jean-Dominique Séval*
Prochaine chronique « 2020 » : Services de communication
* Directeur général adjoint de l’IDATE.
Sur le même thème, l’institut a publié son rapport
« Stratégies tarifaires des Telcos : Quelles politiques tarifaires
pour monétiser des trafics en explosion ? »,
par Sophie Lubrano.

Le dernier des Minitels

Accéder à des services en ligne à partir de tous mes terminaux, fixes ou mobiles, c’est bien la moindre des choses aujourd’hui. Ce service extraordinaire, dont nous
ne pourrions plus nous passer, est apparu en France en 1982, sous une marque qui est devenu aujourd’hui un nom commun : le Minitel. L’innovation de l’opérateur historique France Télécom a rapidement conquis 25 millions d’utilisateurs en 1982 et permis la mise en place d’un écosystème de développeurs et de prestataires de services, autour de ce qu’on appelait alors la télématique. Ce succès planétaire, qui nous surprend encore, tient à une série de conjonctions favorables que nul n’aurait pu prédire. Car dans la foulée, d’autres opérateurs européens ont adopté ce qui est devenu un standard pour toute la communauté. D’autres pays ont été conquis comme le Japon et, plus récemment, les Etats-Unis qui n’ont jamais réussi à développer hors de leur frontière le réseau Arpanet… L’accélération s’est produite à l’occasion de la transposition réussie du modèle Minitel aux mobiles en bénéficiant de la domination internationale de la norme GSM… L’Europe des télécoms, puissante à la fin du XXe siècle, a ainsi non seulement maintenu ses positions mais les a aussi renforcées en entrant dans le XXIe…

« L’écosystème d’Apple est très proche de cet ancêtre
par son modèle fermé, sa maîtrise complète de la chaîne,
du développement jusqu’à la facturation. »

Je ne vais pas maintenir plus longtemps cette fiction, qui ferait une très belle « uchronie » mais qui est, comme vous le savez bien, tellement éloignée de la réalité. Malgré son succès national, le Minitel n’a pas pu mener la bataille de l’Internet. Il a pourtant vaillamment résisté en passant sur la fin à la couleur ou en affichant des images au
format Jpeg. Mais son modèle centralisé, accessible par un terminal sans ressource propre, n’a finalement pas fait le poids face à la promesse d’un Internet ouvert utilisant le potentiel d’ordinateurs de plus en plus puissants. Il a rejoint le cimetière des merveilles technologiques, en avance sur leur temps et difficile à exporter, comme le Concorde,
ou ailleurs le MiniDisc, Second Life ou la navette spatiale. Les armes ont finalement été rendues le 30 juin 2012, date de l’arrêt officiel, malgré l’existence d’encore 400.000 minitélistes. Pourtant, si le Minitel est bien mort, le modèle kiosque à l’origine de son succès lui assure, d’une certaine manière, une postérité prestigieuse. Takeshi Natsuno, responsable du développement chez NTT DoCoMo déclarait s’être directement inspiré du Minitel pour définir les principes de l’i-Mode, qui, lancé dès 1999 au Japon, fit du mobile un terminal incontournable pour accéder à des milliers de services. L’écosystème gagnant d’Apple est également très proche de cet ancêtre par son modèle fermé, sa maîtrise complète de la chaîne, du développement jusqu’à la facturation. C’est d’ailleurs cette redistribution des rôles, favorable au monde de l’Internet, qui a poussé les opérateurs télécoms, sur la défensive, à tenter d’exporter les recettes du Minitel sur Internet. Au Japon, NTT DoCoMo, pour tenter de contrer le succès de l’iPhone qui profitait à son concurrent Softbank, lança un portail de téléchargement d’applications pour sa plateforme i-Mode. En France, les opérateurs lancèrent en 2011, des offres de type kiosque. Connues sous les noms d’Internet+, de SMS+ et de MMS+, ces solutions permettaient aux éditeurs et annonceurs de proposer à leurs clients des contenus et services par Internet, SMS ou MMS via un numéro court à 5 chiffres. Ces plates-formes techniques géraient en temps réel les transactions des commerçants pour des montants de moins de 30 euros, l’identification des internautes, les achats, la facturation et les reversements, comme au bon vieux temps du Minitel. Seuls quelques opérateurs télécoms puissants ont pu mettre en place de telles stratégies, proposant des offres de services avec système de facturation intégré. Cette évolution s’inscrit dans une tendance de fond d’un Internet qui évolue vers un modèle de plus en plus contrôlé, non pas par l’Etat, mais par les opérateurs pris au sens large. Et seuls une certaine nostalgie et un goût immodéré du « vintage » me permettent d’accéder à ma boutique sur Facebook via une fenêtre reprenant l’aspect pixélisé de notre bon vieux Minitel. @

Jean-Dominique Séval*
Prochaine chronique « 2020 » : OFNI contre OFPI

Fracture universelle ?

Il en va des fractures dans le monde numérique comme
de la tectonique des plaques dans le monde réel : on sait qu’elles existent et qu’elles dessinent des structures profondes, mais qu’elles sont difficiles à identifier avec précision ; elles sont sans cesse mouvantes et peuvent
se réactiver après de longues périodes de silence. Une première fracture, analogique celle-ci, fut réduite afin de permettre à la plus grande partie de la population de bénéficier sur tout le territoire
de services de téléphonie et de télévision. Dans la France des années 70, les investissements massifs dans les réseaux mis en oeuvre par des services publics offensifs ont marqué profondément cette grande période de démocratisation des moyens de communication. Depuis la libéralisation des médias audiovisuels en 1982
et des lignes téléphoniques en 1998, on s’était habitué à ces nouvelles facilités d’accès en oubliant les efforts consentis pour les obtenir. Mais, au tournant des années 2000, s’est fait jour une nouvelle fracture, numérique celle-ci.

« L’Europe a réussi, tant bien que mal, à définir une notion commune de service universel de l’accès haut débit fixe et mobile ».

Le débat fut très animé pour savoir pourquoi, par quel mystère, les Français manquaient tant d’appétence pour Internet, remisant régulièrement l’Hexagone en
fin de classement des nations les plus avancées : faiblesse de la pénétration des ordinateurs, prix élevés des abonnements, peu d’empressement initial de l’opérateur historique ayant à gérer la délicate transition de la fin du Minitel… En 2010, la France était même dans le peloton de tête en Europe, avec un taux pénétration de l’Internet
de plus de 60 %. La fracture numérique, portée sur le devant de la scène par le tandem Bill Clinton-Al Gore en 1996, s’est depuis lors extrêmement complexifiée. La notion
de digital divide recouvre en fait une réalité bien plus complexe, qui se décline en trois temps : inégalité dans l’accès, inégalité dans l’usage des outils, inégalité dans l’usage des contenus. De ce point de vue était lancée une course de fond qui ne devait plus s’arrêter. A peine atteignait-on un niveau de couverture décente en haut débit, que nous nous demandions comment combler le retard suivant dans la couverture optimale du territoire en très haut débit, en tenant compte du rôle désormais central du Mobile Broadband, devenu le véritable marqueur de l’exclusion. On ne parlait plus dès lors de « la » fracture, mais « des » fractures, en retenant en priorité les points de rupture du lien social suivant. Même si Manuel Castells nous expliqua, en son temps, que la seule véritable fracture était celle de l’âge, il n’était pas possible alors d’occulter d’autres critères très importants comme l’aménagement numérique du territoire, le niveau de revenu, le niveau d’éducation ou les handicaps.
Si à peu près toutes les politiques de réduction des fractures numériques ont été mises
en oeuvre sur la planète, il n’existe pas de contrée idéale qui aurait, en appliquant un cocktail miraculeux, résolu cette difficile équation ou péréquation. Chacun, avec sa culture, la réalité de son tissu industriel, ses options en termes de régulation et sa capacité à absorber les effets de la grande crise des dettes nationales de 2012, a administré ses propres remèdes. Les leaders asiatiques en ont très tôt fait une affaire d’Etat, à tel point que ces pays disposaient d’accès à très haut débit pour tous, alors que nous venons péniblement de dépasser, en 2020, les 40 % de ménages connectés au très haut débit. Tout le monde a mis la main à la pâte. Les opérateurs ont maintenu un niveau élevé d’investissements indispensables. L’Europe a réussi, tant bien que mal, à définir une notion commune de service universel de l’accès haut débit fixe et mobile, tandis que certains Etats mettaient en place des politiques de soutien indispensables pour s’assurer que personne ne resterait sur le côté – surtout au moment où la plupart des actes administratifs sont accessibles en ligne. Mais c’est sans doute les initiatives locales qui nous ont le plus surpris, quand des villes ont réussi le pari de dynamiser leurs écosystèmes en faisant travailler ensemble citoyens, associations, entreprises
et centres de recherche pour créer de nouveaux services solidaires basés sur les
nouvelles technologies numériques. Les systèmes éducatifs et les réseaux de médiathèques, par exemple, sont devenus des relais indispensables à l’enrichissement culturel populaire. Et ce, grâce à des programmes innovants d’enseignement en ligne. @

Jean-Dominique Séval*
Prochaine chronique « 2020 » : Paiement en ligne
* Directeur général adjoint de l’IDATE.
Sur le même thème l’Idate a publié un numéro spécial
de sa revue « Communications & Stratégies » :
« Broadband for All » (www.comstrat.org).