Gimena Diaz, DG de PayPal France : « Les frontières entre paiements on line et off line s’estompent »

Nommée directrice générale de la filiale française de PayPal il y a six mois, Gimena Diaz explique à EM@ les ambitions de ce pure player du paiement en ligne, racheté il y a dix ans par la société eBay pour 1,5 milliard de dollars. Elle ne dément pas les 2 milliards d’euros de paiements en ligne atteints cette année.

Propos recueillis par Charles de Laubier

Edition Multimédi@ : Selon nos informations, PayPal
a franchi cette année en France les 2 milliards d’euros de volume de paiements en ligne, sur plus de 118 milliards de dollars dans le monde en 2011. Quelle est
la croissance en France ? Comment expliquez-vous malgré la crise et la baisse du pouvoir d’achat ?
Gimena Diaz :
Nous ne confirmons pas ce chiffre mais nous avons aujourd’hui 117 millions de comptes actifs
dans le monde, dont 5 millions en France. En nombre de
e-commerçants utilisant nos solutions de paiement en ligne, nous sommes passés de 19.000 fin 2009 à 28.000 en 2012, ce qui représente une croissance importante sur le marché français. Avec la crise les Français recherchent de bons plans et le Web est le terrain idéal pour trouver et faire de bonnes affaires. Par exemple, nous constatons une multiplication des ventes privées. PayPal est en outre un acteur qui assure une sécurité aux consommateurs et permet un acte d’achat facile et rapide, quel que soit son terminal. Par exemple, lorsque vous ne voulez pas rater une vente privée qui débute à 8 heures du matin et que vous êtes déjà dans le métro, il vous est facile avec PayPal d’acheter avec votre mobile en toute sécurité. Pas besoin de sortir sa carte bancaire, son e-mail et son mot de passe suffisent. C’est facile, rapide et le consommateur bénéficie également de la protection « livré ou remboursé ».

EM@ : Les smartphones comme porte-monnaie vont exploser – non seulement
via le web et les applis mobiles, mais aussi dans les boutiques et magasins (NFC). Quand « PayPal Here » sera lancé chez les commerçants de l’Hexagone ? Y a-t-il plus de potentiel en ligne ou en magasins ?
G. D. :
PayPal Here a été effectivement lancé en mars dernier aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et à Hong Kong. Aider les petites entreprises à croître et à
accepter les paiements est dans l’ADN de PayPal depuis sa création il y a 14 ans.
Nous sommes dans une première phase de test et de lancement pour le moment dans ces pays. Pour la France, nous n’avons pas d’information à ce jour. Les frontières entre
le on line et le off line disparaissent. Pour un commerçant, il est en effet de moins en moins pertinent de raisonner en séparant le off line et le on line, les deux offres devenant complémentaires : la preuve, de nombreux grands sites Internet comme Pixmania ou Cdiscount ouvrent des boutiques physiques en France ! On voit aussi la grande distribution développer de plus en plus des zones de « pick up » ou de « drive »…

EM@ : Les frais PayPal pour les paiements en ligne vont de 1,4 % à 3,4 % (+ 0,25 euro). Qu’en est-il pour le m-commerce ? Pour les nombreuses TPE, ces frais ne freinent-ils pas leur entrée dans le e-commerce ? Qu’est-ce PayPal Access ?
G. D. :
Les taux pour le m-commerce sont les mêmes que pour le e-commerce, à savoir 3,4 % + 0,25c euros pour des ventes de moins de 2.500 euros par mois et 1,4% + 0,25c euros plus de 100.000 euros par mois. Chez PayPal, la TPE (très petite entreprise, ndlr) paie à la transaction. Le marchand ne paie que s’il fait des affaires. PayPal lui offre la garantie d’un système fiable, simple, efficace. Quant à PayPal Access, il permet à l’internaute de s’inscrire et de se connecter à un site marchand partenaire par l’intermédiaire de ses identifiants PayPal standard. Il évite donc ainsi la procédure,
parfois fastidieuse, de la création de compte. Ainsi, les consommateurs passent moins
de temps à remplir des formulaires et se consacrent davantage à leurs achats. Les vendeurs peuvent ainsi rendre l’expérience d’achat agréable pour des millions de consommateurs qui font déjà confiance à PayPal pour leurs achats en ligne.

EM@ : Demain, avec le e-paiement « consommateurproducteur » et les objets connectés à Internet, le e-[m-]commerce en ligne pourrait engendrer une
« désintermédiation » dans tous les secteurs marchands : est-ce un risque ou une opportunité ? G. D. :
Nous ne voyons pas de problématique de « désintermédiation » mais plutôt une disparition des frontières entre le monde off line et le monde on line, ce
qui est une opportunité pour les marchands et les consommateurs. Aujourd’hui, il est essentiel de développer des services de type multi-canal et c’est pour cela que vous
allez voir de plus en plus d’initiatives PayPal dans le monde physique, auprès des magasins. Nous avons démarré aux Etats-Unis avec Home Depot, Abercrombie & Fitch et près de 25 grandes chaînes américaines. De plus, nous serons présents bientôt dans près de 40 millions de terminaux de paiement installés dans des magasins américains.

EM@ : Le nouveau président de PayPal, David Marcus, a annoncé en octobre une réorganisation et la suppression de 325 emplois (sur un effectif de 13.000 salariés dans le monde). Est-ce que la France sera impactée ?
G. D. :
Il n’y aura pas d’impact sur la France.

EM@ : Le commissaire européen Michel Barnier a déclaré le 10 octobre dernier :
« Il faut améliorer l’efficacité et la concurrence entre les services électroniques de paiements. Aujourd’hui, 35 % des internautes renoncent à acheter en ligne à cause de doutes sur les méthodes de paiements. Nous allons changer cela ». Qu’attendezvous de l’Europe ?
G. D. :
PayPal est choisi par nos consommateurs pour deux raisons principales :
la sécurité et la simplicité. Il est clair que pour nous la confiance des consommateurs
est importante pour qu’ils puissent faire leurs achats en toute tranquillité et pour que le commerce électronique puisse continuer à se développer. Nous travaillons donc tous dans ce sens au niveau européen. @

FOCUS

Payer avec son mobile : la fin de la carte de paiement ?
La bataille du paiement mobile (m-paiement) que se livrent les banques, les opérateurs télécoms et les acteurs du Net est engagée. PayPal propose depuis 2010 en France une carte de paiement, la carte Visa Paypal. Mais Google pourrait accélérer l’émergence de ce e-paiement : la rumeur enfle sur le lancement prochain d’une “Google Wallet Card”,
qui serait une déclinaison dans le monde off line de la solution de paiement on line du géant du Net. Les consommateurs pourraient ainsi régler leurs achats dans les magasins “bricks and mortar”, équipés ou pas de terminaux NFC (Near Field Communication) pour le paiement mobile sans contact. La carte de paiement de Google pourrait être dotée d’une puce NFC, à l’instar de la carte de paiement prépayée “SFR PayCard” lancée en octobre – en attendant le “SFR m-Wallet” pour mobile en 2013. Les opérateurs mobile français, Bouygues Telecom, Orange et SFR, veulent rester en première ligne avec Buyster lancé
il y a un an pour espérer être incontournables dans le e-commerce et le mcommerce.
Les banques, elles, ne veulent pas être court-circuitées : Caisse d’Epargne et Banque Populaire ont par exemple lancé cet été une solution de paiement par smartphone baptisée S-Money. D’après Eurosmart, plus de 7 milliards puces sécurisées devraient être commercialisées en 2012 dans le monde, dont 600 millions de cartes sans contact NFC et 100 millions de smartphones NFC. @

Le CSA propose une « exception culturelle » à la neutralité du Net

Pour le CSA et l’Arcep, leur rapprochement – si ce n’est leur fusion – faciliterait
la régulation de tous les acteurs, dont les OTT (Over-The-Top). Le principe de « fréquences contre obligations » ne s’appliquant pas à tous les opérateurs, le CSA prône une régulation « culturelle » des réseaux.

Par Winston Maxwell, avocat associé Hogan Lovells LLP

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) ont remis au gouvernement leurs recommandations quant à l’avenir de la régulation de l’audiovisuel et des communications électroniques. En filigrane, est posée la question de leur éventuelle fusion. L’avis du CSA est une occasion de rappeler l’incroyable complexité du dispositif réglementaire pour l’audiovisuel en France.

Régulation économique ou culturelle ?
Les objectifs que la loi du 30 septembre 1986 sur la liberté de communication – loi dite Léotard (1) – a confiés au CSA sont hétéroclites et très différents de ceux confiés par le législateur à l’Arcep. Tel un jongleur, le CSA doit manier une dizaine d’objectifs allant de la pluralité des opinions jusqu’à la protection de la presse régionale et du cinéma. L’Arcep, elle, poursuit d’autres objectifs : concurrence entre services et réseaux, investissement, aménagement du territoire, gestion efficace des numéros et du spectre des fréquences.
Dans sa contribution, le CSA constate que les frontières traditionnelles entre contenu régulé et contenu non régulé, entre services linéaires et services non linéaires, entre audiovisuel et télécommunication, entre éditeur, distributeur et hébergeur, s’estompent.
Le CSA préconise par conséquent une évolution de la réglementation qui permettrait
son extension à de nouveaux acteurs qui jusqu’à présent y échappent, et notamment
une évolution dans le principe de la neutralité des réseaux.
Les contributions du CSA (2) et de l’Arcep (3) mettent en exergue deux types de régulation en apparence contradictoire : la régulation économique et la régulation fondée sur ce que l’Arcep appelle « l’exception culturelle française ». Les deux autorités sont d’accord sur le fait que la régulation économique et la régulation culturelle peuvent avoir des zones de frottement. C’est pour cela que le CSA met en garde contre une fusion complète de l’Arcep et du CSA. Une telle fusion pourrait conduire à privilégier une logique économique par rapport à une logique culturelle et sociétale de la régulation. En cas de fusion, le CSA préconiserait le maintien de deux collèges distincts : un collège traiterait
les questions liées au pluralisme des médias, au soutien à la création, à la protection de l’enfance, à la promotion de la langue et de la culture française. L’autre collège s’occuperait des problèmes économiques touchant aux conditions d’accès au spectre radioélectrique, à l’accès aux réseaux, à la tarification de services au sein d’un multiplex ou d’un bouquet de chaînes, aux litiges concernant la numérotation des programmes.
Le CSA et l’Arcep sont d’accord sur le rapprochement entre les deux autorités, qui permettrait une meilleure gestion du spectre radioélectrique – même si le CSA met en garde contre une logique purement économique de la gestion du spectre de radiodiffusion. Au moment où les besoins en fréquences des opérateurs mobiles sont en forte croissance, il serait utile qu’une seule autorité gère les questions délicates liées à l’utilisation du spectre audiovisuel pour d’autres services. Le CSA cite l’exemple d’une expérimentation « super Wifi » en Seine-Maritime. Autorisée par l’Arcep, après l’aval
du CSA (4), cette expérimentation emprunte du spectre réservé pour la TNT. De tels emprunts ont vocation à se développer, et un régulateur unique les faciliterait.

OTT et financement de la création
Les deux autorités estiment en outre qu’un rapprochement faciliterait la prise en compte des prestataires de l’Internet, dits OTT (Over-The-Top), qui échappent actuellement à
la régulation. Les deux autorités souhaiteraient pouvoir appliquer une régulation à ces acteurs de l’Internet, mais pour des raisons différentes. L’Arcep souhaiterait associer ces nouveaux acteurs au soutien de la création ou au financement des réseaux de nouvelle génération. Le CSA souhaiterait, lui, associer ces nouveaux acteurs au financement des programmes français. Le CSA plaide pour une neutralité des réseaux qui tiendrait compte de certains objectifs culturels, et notamment le financement de la création audiovisuelle et cinématographique.

Exception culturelle à la neutralité du Net
Cette proposition audacieuse du CSA signifierait que les fournisseurs d’accès à l’Internet (FAI) en France seraient encouragés à donner des accès prioritaires aux acteurs de l’audiovisuel qui contribueraient à la création en France. Pour le régulateur audiovisuel, une discrimination positive par les opérateurs de réseau permettrait de compenser le fardeau supplémentaire supporté par les éditeurs de programmes qui jouent le jeu de la régulation française. Ces éditeurs seraient favorisés. Cette exception culturelle à la neutralité des réseaux soulèverait de nombreux problèmes, notamment juridiques. En application de la directive européenne sur les services médias audiovisuels (5), il ne serait pas possible de discriminer un éditeur de programmes dûment autorisé dans un autre pays membres de l’Union Européenne, même si cet autre pays appliquait une régulation
« allégée ».
Le vrai défi de la régulation audiovisuelle française est qu’elle est plus développée que celle de certains autres pays européens. Jusqu’à présent, la France a pu se permettre d’appliquer une régulation « alourdie » car les diffuseurs terrestres devaient demander une licence d’utilisation de fréquence pour émettre. En contrepartie de ce « privilège » d’utiliser le spectre radioélectrique, le diffuseur audiovisuel accepte une convention détaillée dans laquelle le CSA traduit les objectifs du législateur en obligations concrètes. Certains des objectifs poursuivis par le CSA sont d’une importance capitale pour la démocratie, comme par exemple la pluralité des opinions. D’autres règles visent à protéger des intérêts plus ciblés : c’est le cas de l’interdiction de diffuser un film le mercredi soir, en vue de protéger des exploitants de salles de cinéma. Grâce au monopole de l’Etat sur le spectre radioélectrique, le législateur et le CSA peuvent se permettre d’imposer une régulation audiovisuelle contraignante par rapport à celle de certains autres pays européens.
Mais que se passerait-il si la diffusion hertzienne terrestre disparaissait ? La diffusion terrestre reste importante en France, mais elle va décroître en importance pour laisser place à d’autres formes d’accès : ADSL/VDSL, fibre, satellite, demain « super Wifi », … Cette évolution sera relativement lente, mais la disparition de la diffusion terrestre peut arriver. Dans le nouveau monde de la télévision connectée, sans diffusion terrestre ni convention avec le CSA, le travail de régulation sera plus difficile – car les grands éditeurs de programmes seront tentés de s’établir dans d’autres pays membres de l’Union européenne. Déjà, les grandes chaînes nationales doivent appliquer de nouveaux modèles économiques en tentant de monétiser d’autres formes de publicité – telle que la publicité sur les tablettes et autres « deuxièmes écrans » (second screen). Les acteurs audiovisuels français sont en concurrence avec de nouveaux acteurs, lesquels viennent du monde non régulé de l’Internet.
Les contributions de l’Arcep et du CSA confirment qu’une grande réforme de la régulation audiovisuelle est nécessaire, mais aucune des deux autorités ne se permet de donner des pistes précises, hormis l’idée du CSA d’appliquer une exception culturelle à la neutralité des réseaux. L’Arcep constate que la régulation audiovisuelle n’est pas la seule voie pour poursuivre les objectifs de « l’exception culturelle française ».
Le législateur dispose d’autres voies. Une simplification de la régulation audiovisuelle
ne signifie pas nécessairement un abandon de ces objectifs. Et faute de simplification, la tentation sera forte pour certains acteurs du PAF (6) de se délocaliser. La France applique un niveau de réglementation élevé par rapport au Royaume-Uni ou au Luxembourg, pays dans lesquels il suffirait donc à un diffuseur de s’y établir pour bénéficier d’un régime plus favorable.

Spectre (« carotte ») et obligations (« bâton »)
Dans un monde sans diffusion hertzienne terrestre, le diffuseur n’a plus besoin d’avoir accès aux fréquences de radiodiffusion (la « carotte »). Dans ce cas, il n’y a plus de conventionnement obligatoire (le « bâton ») et le diffuseur peut facilement se délocaliser (7). Si on ne peut plus utiliser le spectre comme un outil de régulation culturelle, la tendance sera de combler ce vide par une régulation « culturelle » des autres réseaux.
La proposition du CSA plaide pour un principe de neutralité des réseaux qui tient compte d’objectifs culturels. C’est un premier pas vers « l’audiovisualisation » de la régulation des télécommunications (8). @

France Télévisions ne lancera pas un service de SVOD

Le 6 novembre, Edition Multimédi@ était partenaire du 16e colloque NPA-Le Figaro, dont le thème était « l’écosystème numérique en quête d’équilibre ». L’arrivée au printemps 2013 de Netflix et Amazon sur le marché français de
la vidéo à la demande par abonnement (SVOD) a égrainé les débats.

Interrogé en marge du colloque, Rémy Pflimlin, PDG de France Télévisions nous a répondu que « le groupe [d’audiovisuel public] ne prévoit pas de lancer une offre
de SVOD ». Et d’ajouter : « Il n’y a pas de réflexion dans ce sens, ni sur d’autres services payants car, vous le savez, nous sommes un service public. Le seul service payant que nous proposons est la VOD à l’acte ». C’est en effet le 2 mai dernier que France Télévisions a lancé PluzzVàD, son service de VOD qui propose plus de 3.000 programmes en accès payant après les quatre heures de gratuité sur Pluzz.fr suivant leur diffusion à l’antenne (1).

La SVOD incompatible avec la redevance
Ainsi, France Télévisions ne se lancera pas dans la course à la SVOD (2) en France, où Netflix et Amazon sont attendus pour le printemps 2013. Mais si la SVOD n’est pas d’actualité pour la télévision publique, elle y a songé comme l’avait indiqué Bruno Patino, son DG délégué à la stratégie, au numérique et au média global, le 7 avril 2011 : « Pas question de monétiser l’information », avait-il cependant assuré (3).
Plusieurs services de SVOD existent déjà sur le marché français (Free Home Vidéo, Orange Cinéma Séries, SFR Neufbox TV, Pass Séries M6 VOD, Vodeo.tv, Pass Duo de Videofutur, Filmo TV, …). Selon le baromètre NPA-GfK, le chiffre d’affaires de la VOD payante en France – à l’acte et par abonnements – est de 219,47 millions d’euros en 2011, en augmentation de 44,4 % sur un an. Mais les positions respectives de la VOD
à l’acte à quatre mois et de la SVOD à… trente-six mois dans la chronologie des médias freinent cet essor (lire p. 7).

Retard français sur la VOD par abonnement
Lancé il y a un an, CanalPlay Infinity espère atteindre 200.000 abonnés à la fin de l’année. « C’est encourageant mais le point d’équilibre est plus élevé », a indiqué Patrick Hotzman, directeur de CanalPlay lors du colloque NPA. Présent sur les box SFR, Free et Bouygues Telecom (mais pas sur celles d’Orange et de Numericable), le service de SVOD de Canal+ se cherche encore : « On a pris du retard sur les services de Netflix
et Amazon en termes de prix attractif – 7 euros par mois – et de fluidité et simplicité (naviguer, recommander, personnaliser, cibler). Ce sera notre gros chantier de 2013 avec la TV connectée », a-t-il prévenu. D’autres acteurs français vont se lancer l’an prochain : ABSat avec Jook Vidéo et des ex-Allociné avec iCinema. @