Radio 2.0 : « Radio multimédia » ou « télé simplifiée » ?

En fait. Le 13 octobre, Charles Bebert, fondateur de Kane, société d’études et de benchmarking sur la radio et la télévision, a présenté – lors des 4e Rencontres Radio 2.0 Paris – les deux grandes tendances de la « radio visuelle » que sont pour lui la « radio multimédia » et la « télé simplifiée ».

En clair. « La radio est en train d’évoluer selon deux axes différents, la radio multimédia et la télé simplifiée, qui ne sont pas totalement contradictoires ». C’est en substance
ce que constate Charles Bebert, DG de Kane. Après les premières expériences de
« radio réalité » (simple captation vidéo du studio par une seule caméra et diffusion sur Internet) et de « radio filmée » (captation par plusieurs caméras et diffusion en ligne agrémentée d’illustrations graphiques), deux tendances radio-visuelles apparaissent (voir schéma ci-contre) :
• La « radio multimédia » qui mêle mise en images, services à valeur ajoutée, interactivité (radio+web+mobile+médias sociaux).
• La « télé simplifiée » qui tend à faire de la vraie TV, riche en vidéo HD, avec éclairage renforcé, décors et mur d’images (simulcast radio-TV, voire TV seule). Dans les deux cas, la radio recourt pour sa production (workflow) à des outils de cross media et de
« bus multimédias », ainsi qu’aux métadonnées. Avec la radio, on n’a donc encore
rien vu… @

Comment le CSA, l’Arcep, la Cnil et le législateur mettent les médias sociaux sous surveillance

A peine ont-ils émergé dans le nouveau paysage médiatique que les médias
sociaux se retrouvent d’emblée l’objet de toutes les attentions des régulateurs et des parlementaires. La prochaine loi audiovisuelle pourrait constituer un premier pas vers la régulation d’Internet.

« Le régulateur ne doit ni stopper ni brider ces nouveaux médias, mais veiller à ce
qu’ils respectent la protection des données », a voulu temporiser Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Cnil (1). « Il ne s’agit pas d’instaurer un carcan réglementaire mais plutôt un cadre s’appuyant sur la flexibilité du droit. Pas question non plus de contrôler les contenus », a tenu à rassurer Françoise Benhamou, membre du collège de l’Arcep.
« Je ne dis pas qu’il faille transposer stricto sensu dans le monde Internet la régulation des contenus audiovisuels », a tenté de rassurer à son tour Emmanuel Gabla, membre
du CSA.